l'agonie de vénus
Étendue sur la
grève
Comme sur un lit
de mort,
Vénus se lamente
et rêve,
Le cœur empli de
remords.
Elle songe à sa
jeunesse,
Aux baisers
volés, la nuit,
A son passé de
déesse
Et sa vieillesse
aujourd’hui,
Aux soupirs du
monde antique
Qui à genoux l’adorait,
Aux lyres, aux
musiques,
Aux vers dont on
l’honorait,
A toutes ses
victimes
Et à tous ses
amoureux,
A ses exploits,
à ses crimes,
A ses amants
malheureux,
Aux prairies qui
verdissaient
Caressées par
ses pas blancs,
Aux fleurs qui s’épanouissaient
Et à ces fauves
tremblants
Qui léchaient
son visage,
Doux comme des
chats domptés,
Qui venaient au
rivage
Gémir devant sa
beauté.
Et aujourd’hui,
toute pâle,
Vénus, qui tarde
à périr,
Pousse de
faibles râles,
Lasse de vivre
et souffrir,
Attend l’heure
salutaire
Où elle mourra
enfin
En laissant sur
la terre
L’essence de son
parfum.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2175.
lundi 14 mai 2018
L'agonie de Vénus
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