lilith
John Collier, Lilith with a Snake (1886)
Caressant
le serpent qui s’enroule autour d’elle,
Lilith,
qui est d’Adam l’épouse infidèle,
Mariée
aux orages, fiancée aux cauchemars,
A
un beau sourire, radieux comme un traquenard,
Et
est elle-même une espèce de mirage.
Lilith,
c’est la nuit qui au meurtre encourage,
Réveille
les esprits qui errent sans raison
Et
invite au forfait, ténébreuse maison
Dont
sa main blanche ouvre lentement la porte,
Derrière
laquelle on sent l’odeur des choses mortes,
Le
relent des tombeaux, vague et pestilentiel ;
Lilith,
c’est la Peste qui descend du ciel,
Mère
des démons, des hommes la marâtre,
Contemplant
doucement, succube au cou d’albâtre,
L’abîme
ténébreux de l’univers changeant,
Les
doigts dans sa chevelure aux beaux reflets d’argent.
A
quoi songe-t-elle ? ce cœur sans clémence
Est
empli de choses sinistres et immenses,
D’océans,
de brouillards, d’étoiles, de terreurs ;
Elle
semble joyeuse et rêve avec fureur,
Démon
qui contrefait la pureté des anges,
Au
regard séduisant, dangereux et étrange.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2182.
mardi 4 avril 2017
Le songe de Lilith
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