LE toit paternel
Louis Janmot, Le Toit paternel (1854)
Ô bienheureux et chaleureux toit
D’une mère aimante et d’un doux père,
Mon cœur d'exilé se souvient de toi,
Te chérit, te revoit et t’espère !
Dans le vaste désert de mon esprit,
Tu reluis tel un radieux mirage,
Et ton souvenir lointain me sourit
Beauté qui m’attend sous les orages,
Toit mélancolique, profond et beau
Qui me rappelle mes jeunes années
Et qui tient à la main un flambeau
Pour me montrer toutes ses fleurs fanées.
Il n’est rien de plus charmant ici-bas
Que ce toit qui dit de douces choses
Sous lequel s’endort un grand-père las
Et jouent de frêles enfants aux joues roses,
Ce toit qui se souvient, auguste et vieux,
De ce que nous murmurons dans l’ombre,
Empli d’étoiles comme les cieux,
Port qui attend tous les marins sombres
Mais est plus loin que le pôle glacé,
Plus loin que les colonnes d’Hercule,
Appelant nos vaisseaux par le vent lassés
Qui errent dans l’éternel crépuscule.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2182.
jeudi 23 mars 2017
Le Toit paternel
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