LEs anxieux
Edvard
Munch, Anxiété (1894)
Terrifiants
comme les fantômes
Aux
yeux éternellement ouverts,
De
la Peur vivants symptômes,
De
pâles passants, presque verts,
Errent,
vagues somnambules,
Perdus
dans le vaste désert
Et
l’éternel vestibule
Du
monde mêlé à la mer.
Les
drogues et les somnifères
Et
les alcools les plus puissants
A
ces damnés n’ont rien pu faire,
Et
ils se lèvent, obéissants,
Comme
des morts de leurs tombes,
De
leurs lits profonds, parsemés
De
maintes épines qui tombent
De
leurs vains cerveaux alarmés,
Ces
pâles et vieilles roses !
Las,
ils aimeraient s’endormir,
Et
c’est une bien triste chose
Que
le sommeil les fait frémir ;
Le
suicide, sombre aurore,
Reluit
dans leurs esprits perdus,
C’est
la nuit, ils marchent encore,
Dans
le même chemin ardu.
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2164.
mardi 20 décembre 2016
Les Anxieux
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