La fureur de lady macbeth
Johann Heinrich Füssli, Lady Macbeth s’emparant des poignards (1766-1812)
Tandis que Macbeth tremble
Et soupire avec effroi,
Ses dagues et ses mains ensemble
Rougies par le sang d’un roi,
Lady Macbeth, dans l’ombre,
Démon pâle et insidieux,
Malgré son aspect sombre
A le visage radieux ;
Le meurtre, soleil étrange,
Reluit sur son front sanglant,
Terrible comme un archange
Et le cœur mâle et violent,
Elle s’écrie : « Couard ! », amère
D’entendre Macbeth gémir,
En raillant ses chimères
D’enfant tardant à dormir,
Et lui, de son action blême,
De son crime et d’elle a peur,
Devant cet autre lui-même
Comme saisi de stupeur,
Lui ordonnant le silence,
Son terrible doigt levé
Commande avec violence
A cet époux dépravé,
Qui obéit et soupire,
Tremblant de ce spectre hagard
De son sombre sourire
Et son ténébreux regard.
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2164.
mardi 13 septembre 2016
La fureur de Lady Macbeth
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