mélancolie
L’homme triste et épris des voyages,
Rêvant d’errance, de gloire ou d’amour,
Contemple jalousement, chaque jour,
L’oiseau libre et amant des nuages ;
Comme lui, il veut de grandes ailes,
Partir pour des rivages inconnus,
Familiers, dont on croit être venus,
En chantant dans l’azur avec zèle !
Ailleurs luisent de plus belles étoiles,
L’herbe est plus verte et le ciel est plus bleu !
Ailleurs, sous des horizons fabuleux,
Ailleurs, le vent est propice à nos voiles !
L’aurore posera ses lèvres roses
Sur nos vieux cœurs que l’amour rend las.
De notre jeunesse on entend le glas,
Symphonie monotone et morose !
Ici-bas la nuit nous opprime
Et nos soupirs rendent l’air plus pesant !
A nous des soleils plus reluisants
Des azurs plus purs, de plus vertes cimes !
Mais pour terrasser la chose invincible
Qui nous crie : « Solitude ! Ennui ! Mort ! »
Que pouvons-nous faire ? Hélas ! nos remords
Sont vains, et nos rêves impassibles !
Edens fleuris, cieux blancs, mornes chimères !
Les vers, aussi ténébreux que le soir,
Rongent les dépouilles de nos espoirs
Et de nos illusions sombres et amères !
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2164.
dimanche 21 août 2016
Mélancolie
Publié par
Mohamed Yosri Ben Hemdène
à
13:30
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