le bonheur
Bonheur, spectre
éphémère qui nous fuit,
Comme le vent et
le flot rapide,
Rayon passager
fait d’un peu de nuit,
Ténébreux à la
fois et limpide !
Pour le trouver, l’homme,
souvent amer,
Comme Ulysse court
le vaste monde
Et brave tous les
périls de la mer,
Tempêtes,
monstres, écueils et ondes ;
Il s’éprend d’une
beauté aux yeux doux,
Il se souvient de
ses jours plus tendres,
Et du Destin il
défie le courroux
Et marche sans
rien voir, sans rien entendre !
Mais le temps
détruit la pâle beauté,
L’oublie ronge
toutes les mémoires,
Des flots rien n’égale
la cruauté
Hormis la cruauté
des sombres Moires !
Homme, il te
suffit pourtant – insensé !
D’un toit rustique
et d’un bol d’eau claire,
Et d’être chaque
jour récompensé
Par les rayons du soleil qui t'éclaire.
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2182.
mercredi 21 octobre 2015
Le Bonheur
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