Les pyramides
Ô, pyramides que
le temps et le vent rongent !
Vous êtes debout
dans le désert, comme des songes
Faits par des
voyageurs, ô, rêves oubliés
D’éternelles
splendeurs, immenses et humiliés !
Souvenirs à la
fois tristes et énormes !
Dans vos
profondeurs, maints monstres ailés et difformes,
Féroces et pensifs,
sommeillent sombrement,
On les entend, des
fois, qui respirent âprement
Noirs et pareils à
des agonisants qui râlent ;
Dans leurs
sarcophages fermés, les momies pâles
Ont les yeux
ouverts et fixent le vague tableau
Des ténèbres
voilant leurs antiques tombeaux.
Vous vous dressez,
hautains, constructions altières,
Des héros imitant
les poses fières,
Tombes mais qui
semblez braver la blême mort
Et que les siècles
minent, pareils à des remords !
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2180.
jeudi 21 novembre 2013
Les pyramides
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