Réclusion
Loin du sombre
tumulte des villes,
Dans une forêt aux
rivières tranquilles
Vaste comme la mer
et le firmament,
Où l’on n’entend
qu’un vague frémissement,
Et, rêvant de
baisers, de lèvres amies,
Des princesses aux
joues roses sont endormies ;
Sous un arbre
chenu aux verts soupirs
Je veux dans les
ténèbres m’assoupir,
Eclairé par les
radieuses étoiles,
Pareil aux héros d’une
bucolique toile,
Sans bouger,
demeurant éternellement
Caché dans mon
abri calme et charmant !
Nul oiseau ennemi
de la solitude
Ne viendra
troubler ma douce quiétude,
Et je n’entendrai
que l’écho profond
Et que les cordes
de ma lyre font
Quand mes doigts
amoureux les caressent
Avec mélancolie et
paresse,
Réveillant moultes
naïades en sursaut
De leurs paisibles
et éternels berceaux
Et endormant
maintes autres créatures
Dans la couche de
la rêveuse nature.
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2180.
mardi 22 octobre 2013
Réclusion
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