Métamorphose
Dieu, avant j’errais,
poète sombre,
Loin de votre
aurore qui reluit,
Mon cœur n’était
qu’une nuit,
Mon esprit n’était
qu’une ombre ;
Arrogant et fier
de ma lyre,
Je raillais toutes
les religions,
Et je riais des
Passions,
Des Exodes et des
Hégires,
Pour moi, la
radieuse nature,
Le ciel bleu, le
monde infini
Et l’oiseau blanc
aux chants bénis
Etaient des
équations obscures !
« C’est au
néant que tout ramène ! »
Disais-je avec
ressentiment,
Et mon âme
songeait tristement
A la Tragédie
humaine,
« Bons ou
mauvais, les hommes meurent
Et seront rongés
par les vers,
Et rien dans ce
morne univers,
Hormis le
souvenir, ne demeure,
« Et même les
morts, on les oublie !
Pour s’envoler
loin du néant,
Il faut que nos
noms soient géants ! »
Pensais-je avec
mélancolie
Et courroux,
pareil à Achille
Epris des
illustres combats,
En songeant que
tout ici-bas
Est éphémère et
débile !
Mais, Dieu, à mon cœur
qui souffre
Vous avez
doucement souri
Et vous m’avez
soudain guéri
De la maladie du
gouffre,
Pour que je
déploie mes ailes
Loin des tragiques
profondeurs,
Amant des rayons,
des odeurs
Et des aurores
éternelles !
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2180.
mercredi 9 octobre 2013
Métamorphose
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