Naïade qui erre
loin des villes,
Dis, où vas-tu de
ce pas agile
Comme une brise et
comme un vent d’hiver ?
Au ciel ébloui tu
fais dire des vers
Et tu enchantes
toutes les créatures,
Tu berces la
radieuse nature
Avec le doux bruit
que font tes pieds blancs
Quand, de ce pas
leste et presque tremblant,
Tu marches,
pareille aux reines fières,
En faisant tomber
de la lumière
Et en enivrant
avec tes senteurs
L’univers qui te
contemple, songeur !
Ta voix, comme une
musique céleste,
Retentit doucement,
et tes gestes
Rappellent la
grâce d’un enfant réveillé
Par les rayons du
jour émerveillé,
La création
mendiante soupire
Et te réclame
sombrement un sourire
Tandis que toi, tu
poursuis ton chemin
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2180.
dimanche 22 septembre 2013
Une enchanteresse
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