Hymne à l’Orient
Dont les lyres
bercent l’univers
Quand ils chantent
d’illustres vers !
Douce patrie des
prophètes
Qui errent et qui
avertissent
Les mortels sourds
et alarmés,
Et devant les
palais fermés,
A genoux,
bénissent et maudissent !
Pays où les femmes
rêveuses
Ont les yeux
profonds et noirs,
Et qui regardent
sans voir
Quand elles sont
amoureuses,
Parfum qui jusqu’aux
cieux monte,
Appesanti par les
encens,
Rêve langoureux et
puissant
Où l’on voit les
monstres des contes
Embrasser des
princesses charmantes
Et leur dire des
poèmes d’amour,
Et où l’aurore est
du jour
L’irréductible
amante !
Abîme où la clarté
embrasse
La ténébreuse
obscurité,
Et où, avec
sincérité,
L’onde éprise
enlace
Le port amoureux
et farouche
Et les écueils
attentifs
Quand elle caresse
le récif
Et quand elle
ouvre la bouche
Pour dire des
soupirs sublimes
Et chanter des
chants infinis !
Ô, Orient rêveur
et béni,
Paresseux et
magnanime !
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2180.
dimanche 23 septembre 2012
Hymne à l’Orient
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