Le triomphe d’une déesse
Quand le vent
passe près de toi
En te disant de
douces choses,
Sur ta chair
blanche de son doigt
Il laisse
l’empreinte rose,
L’oiseau pour te
réveiller
Te chante maints
poèmes,
Quand tu embrasses
ton oreiller
Il te
dit : « Paresseuse, je t’aime ! »
L’aurore qui
reluit dans les cieux
Se lève quand tu
te lèves
Et elle rayonne
dans tes yeux
Emplis d’amour et
de rêve,
Pour conduire au
rivage heureux
Ta majestueuse
voile,
Dans le firmament
ténébreux
La nuit fait
reluire l’étoile,
Pour que, ennemie
du sommeil,
Tu ouvres tes yeux
vénérables,
Le jour fait
reluire le soleil
Dans l’azur
incommensurable !
Vision ailée,
apparition
Qui dans notre
monde est tombée !
Toute la pâle
création
Devant ta beauté
est courbée !
La mer dit ton nom
harmonieux
Au port ermite et
au flot prêtre,
Qui, comme le nom
de Dieu,
A quatre
formidables lettres !
Le fleuve le dit
au ruisseau,
La fleur au pré le
répète !
Quand tu reposais
au berceau
Tes petites ailes
et ta frêle tête,
Il montait,
auguste, adoré,
Jusqu’au ciel qui
t’appelle,
Par mille bouches
murmuré
Comme une prière
éternelle !
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2182.
dimanche 1 juillet 2012
Le triomphe d’une déesse
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