Monologue d’une beauté de vingt ans
"J’ai vingt
ans et je suis belle
Comme l’aurore et
le printemps,
Aimez mes grâces
rebelles,
Je suis belle et
j’ai vingt ans !
Tous les regards
me supplient
De chérir leur
douce ardeur,
Je passe et je les
oublie,
Telle la radieuse
lueur,
Telle la rapide
hirondelle
Qui s’envole dans
les cieux,
Telle l’onde
cruelle
D’un océan
silencieux !
Maints garçons,
quand je passe,
Me comparent à la
fleur,
Et leurs regards
m’embrassent,
Pleins d’amour et
de douleur,
En me nommant leur
déesse
Ils chantent, ces
amants d’un jour,
Mon éphémère
jeunesse
Et leur éternel
amour,
Lasse de leurs
métaphores
Et de leurs
supplications,
Je m’en vais comme
l’aurore
Qui emplit de ses
rayons
Le ciel et la
nature
Qu’elle éclaire et
éblouit
Et leur cache,
chaste et pure,
Son flambeau qui
reluit !
Des poètes, âmes
embrasées
Par mon amour
inhumain,
Je vois les lyres
brisées
Qui parsèment mon
chemin,
Des bois et des
rivières
J’entends
l’éternel soupir
Quand je passe,
pleine de lumière,
En les voyant
pâlir !"
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2180.
samedi 12 mai 2012
Monologue d’une beauté de vingt ans
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