Marzouki le Petit
Sinistre bouffon
d’un sinistre roi
Dont le nom maudit
te remplit d’effroi,
Sombre valet de
ton sombre maître,
Ô, petit président
et grand traître,
Heureux exilé,
illustre fuyard,
Vautour qui
contemple les pillards
Et attend qu’ils
consomment leur crime
Pour ronger les
dépouilles des victimes !
Ignoble esclave,
vil conspirateur,
Du Pouvoir
impassible adorateur,
Roi errant épris
de sa couronne
Qui reçut le
sceptre comme une aumône
La main tendue, le
regard suppliant,
En gémissant,
misérable mendiant,
Pour que Jebali,
dans sa chaumière,
Voie ses larmes et
entende ses prières
Et lui ouvre les
portes du palais !
Prends garde, ô,
grand roi ! Ta demeure te plaît,
Tu aimes régner et
qu’on obéisse
A tes arrêts et à
tes caprices,
Tu es épris de ton
palais hanté
Comme on est épris
d’une jeune beauté
Et des lauriers
qui parent ta tête chauve,
Mais le sang qui
des plaies de nos braves
A coulé,
aujourd’hui coule toujours !
En lui chantant un
poème d’amour,
Ils périrent pour
l’immortelle Patrie,
Ils ne périrent
point pour que tu pries
De régner, tes
magnanimes seigneurs !
Tu vois chaque
nuit leurs spectres railleurs
Errer lentement
dans ce manoir sombre,
Et tu entends le
rire de l’ombre
Dire ton nom en le
maudissant
Avec un long
rugissement puissant !
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2180.
samedi 12 mai 2012
Marzouki le Petit
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