Aux grands-mères de la Patrie
Ô, vaillantes
amazones ! Chaque jour
Vous vous levez
quand l’aurore se lève
Réveillées doucement
de vos rêves
Par l’oiseau qui
chante un poème d’amour !
Ployées
éternellement par les fardeaux,
Dans les vastes
champs et dans les usines,
Penchées sur une
fleur ou une machine,
Le labeur courbe
pieusement vos dos
Sur l’autel sacré
du divin Devoir !
Vous ignorez,
femmes rustiques et sages,
Le nom du
président et votre âge,
Et quand après le
matin vient le soir
Vous rentrez,
lasses et radieuses, chez vous,
A vos petits-fils
raconter des fables
Où des héros fiers
et redoutables
Du vil Satan
terrassent le courroux,
Et où le bien
triomphe du mal
Et l’amour
triomphe de la haine,
Et où l’on voit
souvent des reines
Majestueuses et le
front triomphal,
Embrasser des
roturiers dans les bois !
Et vos enfants, la
tête emplie de songes,
S’endorment en
rêvant de voir un ange
Que seul l’homme
dont le cœur est pur voit !
Ô, douces
grands-mères ! Le ciel bénit
Votre amour et
votre labeur blême,
Comme ces enfants
la Patrie vous aime
Et elle entend vos
soupirs infinis
Quand dans les
ténèbres vous gémissez,
Appesanties par le
fardeau de l’âge,
En pleurant votre
jeunesse volage
Et en vous
souvenant de vos trépassés,
Héros morts
pendant la Révolution
Pour défendre l’honneur
de la patrie
Qui, comme vous,
pour ces vaillants prie
Et essuie vos
larmes avec compassion !
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
|
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2180.
dimanche 13 mai 2012
Aux grands-mères de la Patrie
Publié par
Mohamed Yosri Ben Hemdène
à
16:34
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