L’amour d’un condamné
Le marin errant
implore le vent
D’être propice à
sa tremblante voile
Et de reluire la
salutaire étoile
Quand il contemple
le ciel en rêvant,
Le laboureur las
implore les rayons
De rayonner, et de
choir la pluie,
Larme divine que
la Terre essuie
Quand elle tombe
sur les joues des sillons,
Le pécheur, devant
l’autel accroupi,
De Dieu implore la
miséricorde,
Et moi, pour que
tes yeux me regardent,
Je t’implore,
déesse, sans répit !
Tu n’entends pas
mes éternels soupirs !
En portant le
fardeau des tes charmes,
Tu erres toujours
sans voir mes larmes,
Comme un oiseau
que ma lyre fait fuir
Quand elle chante
ton immortelle beauté
Et ta
toute-puissante jeunesse,
De ton corps la
radieuse paresse
Et de ton cœur la
sombre cruauté !
Tu souris
doucement au vent amoureux
Qui caresse ta
chevelure rebelle,
Ô, tout obéit aux
femmes belles
Et tout obéit aux
hommes preux,
Tout à tes
charmantes lois est soumis !
Tu nous éblouis
quand tu rayonnes,
Et tu marches,
fière amazone,
En bravant tes ténébreux
ennemis !
Et moi, poète, je
te chante en vain,
Las de ta rêveuse
indifférence
Et de mon
éternelle souffrance,
Amant épris de ton
foudre divin
Qui, lorsque tu
passes, tombe sur moi
Et embrase,
radieux, mon cœur qui t’aime,
Enfer empli de ton
ardente flamme
Et empli de mes
douloureux émois !
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2180.
jeudi 17 mai 2012
L’amour d’un condamné
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