fragments apocalyptiques Les infidèles ont mal jugé de sa puissance. Au jour de la résurrection, il prendra la terre dans sa main gauche, et il placera les cieux dans sa main droite. Gloire au Très-Haut ! Anathème aux idoles ! (Coran, 39, 67) I La lune et le soleil, désormais sans lueurs, Ont été tous les deux éteints par le Seigneur ; Comme d’un collier dont la chaîne est cassée, Les étoiles tombent du ciel dispersées, Et les planètes sont jetées dans l’univers, Poèmes estropiés, sans rimes et sans vers. II Le ciel est déchiré. Comme une mer étrange Est emplie de vagues, il est empli d’anges ; Il n’est plus qu’un rêve et n’est qu’une vision Et a perdu ses nuages et ses rayons. III Les mers sont enflammées et sont une seule onde Qui va seule jusqu’aux limites du monde. Leurs chaudes haleines forment un pesant brouillard, Et il n’y a plus de port pour les vaisseaux hagards. IV Toute la création a cessé de vivre, Dieu de sa main droite plie les cieux comme un livre Qu’on a fini de lire, et avec force prend La terre dans sa main gauche et tous ses tyrans, Et dit : « Ô terre, où sont tes rois et tes maîtres ? Il ne reste que Moi. » Rien, ni chose ni être, Ne répond au Seigneur ; tout demeure sans voix, |
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
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mardi 26 janvier 2021
Fragments apocalyptiques
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Mohamed Yosri Ben Hemdène
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mercredi 22 janvier 2020
Cécité après le monde
Cécité après le monde
Quand le monde sera fini comme un livre
Qui ennuie à la fin et au début enivre,
Et que la nuit fera taire ses cris,
Ce qui existera, ce sera l’esprit.
Aveuglé devant les choses altières
Par l’ombre comme on l’est par la
lumière,
Il cherche la Beauté et la Raison,
Ces deux portes de la même maison,
Il erre sans fin dans des chemins
sombres
Qui n’ont pas de but et n’ont pas de
nombre
Et comme le vieux cosmos sont ridés,
Tel Prométhée, autrefois, décidé
À voler le feu divin à l’abîme
Et à le donner – forfait sublime –
Aux spectres qui ont été des mortels.
L’esprit trouvera toujours son autel,
Même dans la nuit la plus immense,
Même dans la tempête sans clémence,
Il est le seul asile et le seul port.
Comme un nouveau-né de sa mère sort,
Il sortira glorieusement des ténèbres
Et s’en ira dans l’espace funèbre,
Torche enflammée et grand flambeau
vivant,
En brillant, en pensant et en rêvant.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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mercredi 10 avril 2019
L'apocalypse du matin
l'apocalypse du matin
Il est doux,
après l’heure où les damnés se lèvent
Pour partir au
travail, de partir au rêve,
D’errer dans des
chemins où personne n’erra,
Dont on trembla
jadis, que même on vénéra,
Où on peut
entendre le lointain rire
des charmantes
nymphes et des hideux satyres !
Personne !
aucun tumulte, aucun visage humain !
Pareil à un noyé
qui se noie en vain,
Le sentier
infini à lui pourtant appelle
Chacune par son
nom les âmes mortelles
Et les spectres
des morts qui ont par le passé
Marché sur sa
poussière, amoureux ou lassés,
Ainsi que tous
les vieux philosophes antiques
Aux têtes
chauves et aux barbes magnifiques,
Tout ce qui
respire et ce qui a respiré !
Par les déserts
toujours j’ai été attiré,
Et c’est
pourquoi j’aime le matin sans ondes,
Aussi calme
qu’après une fin du monde,
Le soleil se
levant dans le ciel plein d’espoir
Suite à une
longue nuit de courroux noir,
Et la rosée,
petite larme du Déluge !
Seuls la rose et
l’oiseau ont trouvé un refuge,
Elle s’est
épanouie et il refait son nid,
Le chant et le
parfum s’en vont dans l’infini.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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Mohamed Yosri Ben Hemdène
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