l'apocalypse du matin
Il est doux,
après l’heure où les damnés se lèvent
Pour partir au
travail, de partir au rêve,
D’errer dans des
chemins où personne n’erra,
Dont on trembla
jadis, que même on vénéra,
Où on peut
entendre le lointain rire
des charmantes
nymphes et des hideux satyres !
Personne !
aucun tumulte, aucun visage humain !
Pareil à un noyé
qui se noie en vain,
Le sentier
infini à lui pourtant appelle
Chacune par son
nom les âmes mortelles
Et les spectres
des morts qui ont par le passé
Marché sur sa
poussière, amoureux ou lassés,
Ainsi que tous
les vieux philosophes antiques
Aux têtes
chauves et aux barbes magnifiques,
Tout ce qui
respire et ce qui a respiré !
Par les déserts
toujours j’ai été attiré,
Et c’est
pourquoi j’aime le matin sans ondes,
Aussi calme
qu’après une fin du monde,
Le soleil se
levant dans le ciel plein d’espoir
Suite à une
longue nuit de courroux noir,
Et la rosée,
petite larme du Déluge !
Seuls la rose et
l’oiseau ont trouvé un refuge,
Elle s’est
épanouie et il refait son nid,
Le chant et le
parfum s’en vont dans l’infini.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
|
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
mercredi 10 avril 2019
L'apocalypse du matin
Publié par
Mohamed Yosri Ben Hemdène
à
21:45
Libellés :
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