ce que le prophète a dit de lui-même C’est ainsi que nous t’avons révélé le Coran par notre ordre, à toi qui ne savais pas ce que c’était que le Livre ou la foi. Nous en avons fait une lumière à l’aide de laquelle nous dirigeons ceux d’entre nos serviteurs qu’il nous plaît. Tu diriges vers le sentier droit. (Coran, 42, 52) I Le Prophète a dit : « Moi et les autres prophètes Sommes comparables à une maison bien faite À laquelle il manquait une brique avant moi, Qui était dans un coin. En passant tant de fois Près de cette maison, on l’admire et s’écrie : “Qu’on pose cette brique !”. Or dans la confrérie Des Prophètes, cette brique, c’est moi ; je suis Le dernier messager de Dieu, élu par Lui. » II Le Prophète a dit : « C’est moi qui suis le plus pieux D’entre vous, et celui qui connaît le plus Dieu. » Il était en colère ; « On ne t’est point pareils ! Lui répondit-on quand il donna le conseil De faire les actions pieuses qu’on supporte, Car Dieu t’a pardonné toutes tes fautes, certes. » III Le Prophète a dit : « Quand il faudra comparaître, Au jour du Jugement, devant Dieu notre Maître, C’est moi dont les suiveurs seront les plus nombreux Et moi le premier au séjour des bienheureux. » IV Le Prophète a dit : « Je suis le meilleur homme De tous les fils d’Adam dont les fils nous sommes. Je suis aussi celui qui sera le premier À sortir du tombeau au Jugement dernier, Et mon intercession sera la première, |
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
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jeudi 3 juin 2021
Ce que le Prophète a dit de lui-même
mardi 4 avril 2017
Le songe de Lilith
lilith
John Collier, Lilith with a Snake (1886)
Caressant
le serpent qui s’enroule autour d’elle,
Lilith,
qui est d’Adam l’épouse infidèle,
Mariée
aux orages, fiancée aux cauchemars,
A
un beau sourire, radieux comme un traquenard,
Et
est elle-même une espèce de mirage.
Lilith,
c’est la nuit qui au meurtre encourage,
Réveille
les esprits qui errent sans raison
Et
invite au forfait, ténébreuse maison
Dont
sa main blanche ouvre lentement la porte,
Derrière
laquelle on sent l’odeur des choses mortes,
Le
relent des tombeaux, vague et pestilentiel ;
Lilith,
c’est la Peste qui descend du ciel,
Mère
des démons, des hommes la marâtre,
Contemplant
doucement, succube au cou d’albâtre,
L’abîme
ténébreux de l’univers changeant,
Les
doigts dans sa chevelure aux beaux reflets d’argent.
A
quoi songe-t-elle ? ce cœur sans clémence
Est
empli de choses sinistres et immenses,
D’océans,
de brouillards, d’étoiles, de terreurs ;
Elle
semble joyeuse et rêve avec fureur,
Démon
qui contrefait la pureté des anges,
Au
regard séduisant, dangereux et étrange.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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