varyone, donneur de fortune À ceux qui rêvent de l'or qui rayonne L'imperturbable et fourbe Varyone Offrait des richesses, de l'or luisant Et des coffres étranges et pesants, Emplis de joyaux et emplis de flammes Et qui pesaient autant que leurs âmes. Lorsque ce démon était appelé Et le pacte infernal était scellé, Il prenait un peu de sang et de vie De ses victimes cependant ravies Et qui croyaient leur bonheur assuré. En l'invoquant, les mortels ont juré De lui sacrifier leur joie de vivre, Et ils s'en allaient, maudits et ivres, Achetant ce qu'ils pouvaient acheter Et par la raison jamais arrêtés, Avec leurs cartes sombres et leurs bourses Et leurs grandes voitures de course. Varyone les contemplait et riait Des âmes éteintes et l'or qui brillait. Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène |
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
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dimanche 3 septembre 2023
Varyone, Donneur de Fortune
samedi 12 août 2023
Nyllo, le Chercheur de fortune
Nyllo, le chercheur de fortune Nyllo errait dans le monde immense À la recherche d'une récompense Et de ces vagues et pesants trésors. Cherchant partout autour de lui de l'or, Il avait, sous l'aurore et la lune, Des rêves d'éternelle fortune, Et voulait, sous les flots et les sillons, Trouver les richesses et les rayons Et vivre dans une vaste demeure Où aucun instrument n'indique l'heure. Ses rêves épanouis comme des fleurs Belles et aux différentes couleurs L’enivraient avec leurs parfums sombres, Toujours, quelque chose brillait dans l'ombre Avec des reflets inquiétants et beaux, Il y avait des lueurs et des flambeaux, Des grottes, des abîmes, des épaves, Pour les aventuriers et les braves, Et ce spectre, par son destin guidé, De sa fortune était persuadé. Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène |
mardi 7 juillet 2020
Re-Quand il lui plaît, Fortune fait avoir
RE-quand il lui plaît, fortune fait avoir
D’après le poème « Quand il lui plaît,Fortune fait avoir » de Jean Bouchet (1476-1557) duquel je ne garde ici que les
deux premiers vers
Quand
il lui plaît, Fortune fait avoir
Gloire
et honneur, richesses et avoir,
Quand
il lui plaît aussi, du pauvre hère
Elle
rend plus pénible la misère,
Elle
fait croire à l’homme qu’elle aide
Qu’il
est ce qu’il a et ce qu’il possède,
Et
à l’autre, sans espoirs et sans biens,
Qu’il
est ce qu’il n’a pas et qu’il n’est rien,
Et
fait croire au riche qu’il est béni
Et
au pauvre qu’il est partout banni.
Elle
est aussi volage que la vie
Qui
peut à tout moment être ravie ;
Ceux
qu’elle aime ne sont pas toujours bons,
Aux
mauvais elle ne dit jamais non,
Elle
est leur châtiment, dans les ténèbres
Ils
errent, aveugles, sourds et funèbres,
Aveuglés
par l’or et par les passions
Et
sourds à toutes les lamentations,
Pareils
à des spectres qui n’ont plus d’âme
Et
que le vent éteint comme des flammes !
Fortune,
nul ne connaît tes desseins,
Tu
tourmentes le maudit et le saint
Avec
tes tentations et tes mystères
Et
ta voix qui sort du fond de la terre.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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vendredi 7 avril 2017
La Fortune
LA fortune
Edward
Burne-Jones, La Roue de la Fortune
(1883)
Tournant
sa roue que le vent embrase
Comme
un incendie aux feux dévorants,
L’impitoyable
Fortune écrase
L’humanité
qui meurt en l’implorant.
En
haut, cela chante ; en bas cela broie,
Elle
raille l’orgueil des conquérants
Qu’elle
mange comme de frêles proies
Comme
un grand fauve les enfants errants,
La
vanité des rois éphémères,
Des
poètes, des héros, des rêveurs,
De
toute cette sombre poussière
Qui
disparaît dans un gouffre de pleurs !
Elle
tourne sa roue, impassible
Comme
une songeuse statue d’airain,
Sombre
divinité invincible
Dont
le front auguste est toujours serein.
L’Oubli
vorace ronge les choses
Et
de la chair des mortels se nourrit,
Et
même un enfant aux deux joues roses
Est
un fruit trop mûr qui déjà pourrit.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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