CARTES POSTALES (111) Parfois, la fièvre vient et entre en nous Comme en une maison abandonnée, Et elle fait sa sombre randonnée, Tandis que nous l’implorons à genoux. Elle vient et nous remplit tout entiers Et nous ouvrons portes et fenêtres Pour qu’elle s’empare de notre être ; Le vent fort gémit dans tous nos sentiers, Nous sommes perméables aux éléments Et aux inclémences de la nature, Nous l’aimons quand elle nous torture Et rend notre esprit vague et véhément ! Cette visiteuse arrive toujours Pour opprimer notre solitude Et elle devient une habitude, Comme la nuit et comme le jour ! Nous voulons la repousser, mais en vain, Elle est inexorable et invincible, Et quand elle prend notre corps pour cible, Notre raison frêle est entre ses mains ! Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène |
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
jeudi 10 août 2023
Cartes postales (111)
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