CARTES POSTALES (110) La forêt, comme la mer profonde, Comme la mer semble avoir des ondes Et elle possède un sinistre port : Une cabane où il y a des morts Et qu'avaient un ogre et une ogresse. La nuit s'emplit d'une vague détresse Et de rugissements surnaturels, L’imaginaire devient le réel, Le réel devient l'imaginaire, Les monstres que les Anciens vénèrent Viennent et ouvrent les portes de la nuit, La grande lune dans les bois reluit Pareille à un œil et un visage, On oublie tous les conseils des sages, On sombre lentement, mais sans secours, Dans la folie qui dévore le jour Et se nourrit de nos visions sombres ! Toute la forêt s’engouffre dans l’ombre Qui a des griffes et aussi des dents, Loin du jour et de son soleil ardent. Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène |
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
mercredi 9 août 2023
Cartes postales (110)
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