CARTES POSTALES (30) Au fond des bois, le cerf brame, Pareil à un grand condamné. Dans le crépuscule fané, On entend le bruit de son âme Retentir dans l’immensité, Dans le ciel et dans les villes, Et de leur sommeil tranquille Réveiller les sombres cités. Une poussière d’étoile Descend du grand ciel matinal ; Ô moment lugubre et final Où la nature ôte son voile Et où la vaste création Révèle ses secrets sombres, Et dit à l’homme, dans l’ombre, Ce qu’on fait toutes les nations Par d’augustes hyperboles Et d’éternelles narrations, Dont le cerf plein de compassion Est le pâle porte-parole. Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène |
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
dimanche 19 février 2023
Carte postale (30)
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Mon avis sur cet article: