CARTES POSTALES (31) Sur les rails de l’absolu S’en vont nos vies toujours lentes Emplies de ce qui n’est plus Et d’espérances violentes. Nous ne prenons avec nous Que quelques menus bagages Posés sur nos vains genoux. L’homme divin et sage Sait que tout est illusion, Que dans le brouillard immense Les lueurs et les visions, Tout ce qui vit et pense, Tout ce qui chante et qui va, Tout ce qui vole et marche, Est emporté çà et là Par la Mort dans son arche. L’homme contemple le ciel Et ses frêles nuages, Éphémère et éternel, Sombre et beau paysage, Proche et lointain, et hagard, Perdu dans l’infini sombre, Son insondable regard Compte les rayons sans nombre. |
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
vendredi 24 février 2023
Carte postale (31)
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