CARTES POSTALES (10) Aucun oiseau sur sa branche Ne chante, et le froid est souverain ; Sur ses rails infinis, le train S’en va dans l’éternité blanche. La neige, ainsi qu’un suaire, l’enveloppe de toute part, Et il est, comme une œuvre d’art, Immobile et sanctuaire. Même le ciel qui le regarde Semble être lui aussi glacé, Car ses nuages sont lassés Et son aurore est hagarde. Il est éternellement vide, Il ne porte aucun voyageur, Seulement des spectres moqueurs Et des apparitions livides ; Empli de vapeurs, de buées, De rires et de cris pervers, Le train muet va en enfer |
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
mercredi 10 novembre 2021
Cartes postales (10)
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