UN Rire et des pleurs Nous n’avons accordé la vie éternelle à aucun homme avant toi. Si tu meurs, eux croient-ils être immortels ? (Coran, 21, 34) Fatma, la fille du Prophète, ressemblait À son père au point que comme lui elle allait. Elle le visita lors de la maladie Qui l’atteignit avant qu’il ne quittât la vie. « Bienvenue, ma fille », lui dit-il, content De sa venue. Il la fit asseoir, lui contant Quelque chose qui lui fit verser des larmes. Le Prophète lui dit : « Qu’est-ce qui t’alarme ? » Et lui conta quelque chose d’autre ; elle rit. Aïcha lui demanda ce qu’il lui avait dit. Fatma lui répondit, cependant : « Comment puis-je Te révéler ce qui me fait rire et m’afflige ? Le Prophète vient de me confier un secret, Et mon cœur à te le divulguer n’est pas prêt. » Le messager de Dieu mourut. Insatisfaite, Aïcha demanda à la fille du Prophète : « Je te conjure par tout ce que tu me dois De ne point me cacher ton secret, cette fois. » Fatma lui répondit : « Maintenant c’est possible : Le Prophète m’a dit : “La mort invincible Approche, et je le sais car l’ange Gabriel Me faisait répéter ce que dit l’Éternel Une fois chaque année, alors que cette année Il l’a fait deux fois. N’en sois pas étonnée, Sois patiente et crains Dieu. Des gens de ma maison, Tu me suivras en premier.” Pour cette raison, J’ai pleuré. Le Prophète alors me demande : “Ô Fatma, ta joie ne serait-elle pas grande De savoir que tu es reine du Paradis ?” |
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
samedi 24 juillet 2021
Un rire et des pleurs
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