La mort d'abou talib Ce n’est pas toi qui dirigeras ceux que tu voudras, c’est Dieu qui dirige ceux qu’il lui plaît ; il connaît mieux que personne ceux qui suivent la bonne voie. (Coran, 28, 56) Abou Talib est sur le point de mourir. Le Prophète va voir son oncle et lui offrir D’embrasser la vraie foi. Il est dans sa demeure, Sur son lit de mort, et à sa dernière heure, Abou Jahl est là, et à ses côtés il y a Aussi Abdoullah ibn Abi Oumayya ; Le premier est resté un suppôt du diable. « Dis qu’Allah est le seul dieu véritable, Ô mon oncle, pour que je puisse intercéder Pour toi auprès de Dieu Tout-Puissant et t’aider », Dit le Prophète. Or on s’écrie : « Tu préfères Une autre religion à celle de tes pères ! » Et on continue à l’en dissuader Et on l’égare avec de sombres procédés, Jusqu’à ce qu’il dise au Prophète qui espère Le sauver : « Je ne puis, ô fils de mon frère ! J’eusse pourtant voulu, crois-moi, te rendre heureux, Mais je serais raillé par Quraych. » Sort affreux, Abou Talib ibn Abd al-Mouttalib expire Et on l’entend, avant de trépasser, dire : « C’est d’Abd al-Mouttalib que je choisis la foi. » Le Prophète alors dit : « Je prierai pour toi, Si Dieu me le permet, pour qu’il te pardonne. » Dieu, qui règne sur tout du haut de son Trône, Ne le permit pourtant pas. À son messager Il révéla qu’il ne pouvait envisager, Tout comme les croyants, quand ils quittent la vie, D’implorer le pardon divin pour les impies, Même s’ils sont leurs proches, alors qu’il leur est clair Qu’ils sont au nombre des habitants de l’enfer ; Il révéla que le Prophète lui-même Ne peut sauver toujours tous les êtres qu’il aime, Que seul le Seigneur sauve ceux qu’il lui plaît |
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
mercredi 7 juillet 2021
La mort d’Abou Talib
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