ibn jod'aan Celui qui soupire après les biens célestes jouira d’un bonheur infini. Celui qui demande les biens terrestres les recevra ; mais il n’aura point de part à la vie future. (Coran, 42, 20) La Mère des croyants Aïcha dit au Prophète : « Ibn Jod’aan, avant la religion parfaite, Était un bon voisin et avait la bonté De ne point refuser son hospitalité, Nourrissait les pauvres et traitait bien ses proches. Au jour du Jugement dernier que Dieu cache, Tout cela lui sera-t-il de quelque secours ? » « Non, répond le Prophète, il n’a pas dit, un jour : Dieu, pardonne-moi, dans l’autre monde, mes fautes. » Il n’eut pas qu’une âme généreuse et haute, Mais il était aussi un illustre bandit Chassé de sa tribu comme on chasse un maudit Et qui avait commis beaucoup de grands crimes, Bien qu’il fût brave et bien qu’il fût magnanime. Alors qu’il cherchait à mourir, racontait-on, Il aperçut, devant une grotte, un python, Alla vers lui, voulant périr de sa morsure Et certain de l’issue de cette aventure. Or le serpent était d’or. Ibn Jod’aan, surpris, Vit qu’il avait, non deux yeux, mais deux rubis. Il le cassa et s’en empara. Dans la grotte, Cet homme qui voulait seulement mourir note Qu’il y a des tombeaux pleins de joyaux, d’argent, d’or, Des rois de Jourhom qui possédaient maints trésors. Il en prend tout ce qu’il peut dans ses mains prendre, Revient à sa tribu, et pour se défendre, Leur fait de beaux présents ; il devient le meilleur, Le plus aimé, le plus grand, et même un seigneur, |
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2187.
samedi 3 juillet 2021
Ibn Jod’aan
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