la querelle d'aboubaker et d'omar (que dieu les agrée) Et il sera sans doute satisfait dans l’au-delà. (Coran, 92, 21) Aboubaker avec Omar se querella, Et Omar était en colère et s’en alla ; Sa colère était, ce jour-là, si forte, Qu’il ferma, sans vouloir entendre, sa porte Devant Aboubaker, qui lui donnant raison, Le suivit en s’excusant jusqu’à sa maison. Le cœur plein de remords, il va chez le Prophète, Et il lui dit, baissant devant lui la tête : « Avec ibn Al-Khattab je me suis querellé, Jusqu’à chez lui en le suivant je suis allé Pour qu’il me pardonne, mais dans sa colère, Il a été sourd à toutes mes prières. » « Dieu te pardonne », dit le Prophète trois fois. Comme le cœur d’Omar est aussi plein de foi, Assailli de remords de ne pas entendre Son ami, chez lui il décide de se rendre ; Ne le trouvant pas, il va au Prophète, et voit La colère sur son visage et dans sa voix. Aboubaker s’écrie : « Ô Prophète ! sache Que c’est de ma faute, et de m’excuser tâche, Car c’est moi qui suis à blâmer d’entre nous ! » Et devant le Prophète il se met à genoux Et répète deux fois ce qu’il vient de dire. Le Prophète répond : « Il doit vous suffire De savoir que quand Dieu à vous m’a envoyé, Vous m’avez démenti, mais lui que vous voyez, Aboubaker, a dit : ce n’est point un mensonge ! Il m’a soutenu d’un soutien qui se prolonge Avec sa vie et son argent ; il a volé À mon secours maintes fois, et m’a consolé. Allez-vous donc laisser mon ami tranquille ? » Il répéta deux fois cette question, mille Pour ceux qui étaient là. Au Prophète si cher, |
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2186.
vendredi 11 juin 2021
La querelle d’Aboubaker et d’Omar (que Dieu les agrée)
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