Le bienheureux et son démon Tel d’entre eux dira : J’avais un démon sur la terre. (Coran, 37, 51) Les bienheureux, sauvés des éternels supplices, Environnés, loin de l’enfer, de délices, Sont sur des lits hauts, au Jardin des voluptés, Et ont des fruits exquis tombant d’arbres domptés, Qui ne cessent, quand ils l’ordonnent, de croître, Des serviteurs nombreux dont ils sont les maîtres Qui leur versent à boire un vin pur et délicieux, Ainsi que des vierges cachées dans les cieux. Ils se voient et parlent de leurs vies sur terre Et de ce qu’ils faisaient dans le monde éphémère. L’un d’entre eux dit : « J’avais un démon tentateur Qui me murmurait : tu ne dois point avoir peur De la résurrection ! Est-ce que tu vas croire Que quand nos os entreront dans la nuit noire Et quand nous deviendrons poussière, nous serons Jugés, et devant le Seigneur comparaîtrons ? » Et cet homme ajoute : « Venez voir, mes frères, Ce qui est arrivé à ce téméraire. » On l’accompagne, et il voit son démon aux fers Et qui est torturé au milieu de l’enfer. Le juste s’écrie : « Par Dieu ! J’allais périr, certes, Et tu as failli, démon, causer ma perte ! Sans la grâce de Dieu, j’eusse été avec toi ! Nous ne périrons pas une seconde fois Et nous demeurerons à l’abri des flammes ! |
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
lundi 15 février 2021
Le bienheureux et son démon
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