LE voyageur et son nuage La source de toutes choses est dans nos mains. Nous les dispensons avec une sage économie. (Coran, 15, 21) Dans le désert un homme était en voyage. Il entendit une voix dans un nuage : « Arrose (elle dit son nom) la terre d’un tel. » Il fallait obéir à cet ordre du ciel : Le nuage fit, dans une terre infertile, Tomber toute sa pluie bienfaisante et utile ; Un ruisseau en coula, notre voyageur Le suivit, vit un homme employant son ardeur Et sa bêche à creuser des canaux dans sa terre. Le voyageur, voulant comprendre ce mystère, Lui demanda son nom. Quand il lui répondit, C’était le même que celui qu’il entendit Dans le nuage qui ne fut point rebelle. « Pourquoi veux-tu savoir comment je m’appelle ? » Demande cet homme au voyageur. « Une voix, Répond-il, à un nuage au-dessus de moi, A ordonné d’aller donner toute son onde À ta terre, parmi les terres du monde. Pourquoi ? Et que fais-tu afin de mériter Cette récompense ? Dis-moi la vérité. » Et l’homme lui répond : « Quand la récolte arrive, Qu’elle soit abondante ou vaine et chétive, J’en donne un tiers aux pauvres. Un tiers nous revient, Mes enfants et moi. Le tiers qui reste est sien : Je le sème dans la terre pour qu’il me donne |
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
lundi 22 février 2021
Le voyageur et le nuage
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