lundi 4 janvier 2021

Zayd ben Amr ben Noufayl

zayd ben amr ben noufayl

Certainement les musulmans, les juifs, les chrétiens et les sabéens, qui croiront en Dieu et au jour dernier, et qui feront le bien, en recevront la récompense de ses mains : ils seront exempts de la crainte et des supplices. (Coran, 2, 62)

Au jour du Jugement, pour sa piété parfaite,
Près de Jésus et à côté du Prophète,
Dieu a ressuscité, loin des désolations,
Un homme qui est à lui seul une nation.

Qui est-il ? Qu’a-t-il fait ? Cet homme s’appelle
Zayd ben Amr ben Noufayl. À Koreïch rebelle,
Il leur disait, avant le Prophète : « Je suis
Le seul qui connaît la vraie foi et qui la suit !
Le dieu d’Abraham est le seul qui me convienne,
Je crois en lui, et sa religion est mienne !
Tous vos dieux sont faux, et vous êtes dans l’erreur !
Je ne sais ni comment te prier, ô Seigneur,
Ni où trouver les paroles que tu aimes,
Et pour cela je les invente moi-même ! »
Et il se prosternait assis sur son chameau.
Zayd ne mangeait pas la viande des animaux
Immolés pour d’autres dieux, s’écriant : « Vous êtes
Des insensés ! C’est Dieu qui a créé ces bêtes
Et leur a donné de l’herbe pour se nourrir,
Et au nom d’autres dieux vous les faites mourir ! »
Il sauvait les filles enterrées vivantes,
Disant à leurs pères d’une voix bienveillante :
« Ne les enterrez pas, je les adopterai
Et de leurs dépenses toujours m’occuperai. »
Quand elles grandissaient, ils disaient aux pères :
« Laissez-moi leur trouver des mariages prospères,
Si vous n’en voulez pas. » Cet homme bon et pieux
Dans les déserts et dans les villes cherchait Dieu
Et discutait souvent, allant loin de sa terre,
Avec maints moines et ermites solitaires.
Souvent il s’écriait, surpris et irrité :
« Vous associez à Dieu d’autres divinités
Et prétendez suivre la loi des prophètes !
Dieu vous entend et il voit ce que vous faites !
Votre religion est fausse et vos dieux sont faux,
Car vous n’adorez pas seulement le Très-Haut ! »
Zayd demeura toute sa vie à Dieu fidèle
Jusqu’à ce qu’il mourût, par une main cruelle
Empoisonné, sans qu’il n’eût une seule fois
Adoré d’autres dieux, ni renié sa foi.


Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène

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