les trois flèches Que l’image des souffrances ne vous arrête point dans la poursuite des infidèles. Ils ont comme vous leurs peines, et vous avez de plus qu’eux un espoir fondé sur le Dieu savant et sage.(Coran, 4, 104) À Dhat al-Riqa, dans le feu de la guerre, Une femme tomba des croyants prisonnière. Son maître, qui était à ce moment absent, Jura, à son retour, de répandre le sang. La nuit vint. Comme on se reposait, le Prophète Dit à ses compagnons : « L’ennemi nous guette. Qui veut être notre garde ? » Des Émigrants Un homme se leva, qui était des plus grands, Ammar ibn Yasser, et dit : « Moi ! » des Ansarites Ce fut Abbad ibn Bishr, de noble conduite, Homme courageux et pieux, qui se proposa, Et le prophète, avant qu’il ne se reposât, Leur donna l’ordre de surveiller la montagne. Abbad dit à Ammar qui l’accompagne : « Veux-tu que je surveille au début de la nuit Ou à sa fin ? » Ammar lui répond : « Je puis Surveiller à sa fin. » Il dort, et l’autre prie. L’homme qui voulait se venger, plein de furie, Arrive, et dès qu’il voit le garde veiller, Lui décoche une flèche. En train de prier, La flèche blesse Abbad, alors il la retire De sa blessure et prie toujours. Dans son ire, L’autre le blesse une deuxième fois. Alors Il prie après l’avoir retirée de son corps. Une troisième fois une flèche le blesse, Il la retire et prie encore, sans faiblesse. Sa prière finie, il va dire à Ammar : « Je suis blessé, frère ». Comme d’un cauchemar, Prenant son sabre dans sa main forte et sûre, Ammar se réveille, et en voyant les blessures S’écrie – on les eût crues faites par des couteaux – : « Pourquoi ne m’as-tu pas réveillé plus tôt ? » Abbad répond : « Trois flèches ont sifflé sur ma tête Et je voulais d’abord finir une sourate. J’eusse aimé mourir en priant, mais il fallait |
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
mardi 5 janvier 2021
Les trois flèches
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