RE-Si je la vois près d'un ruisseau coulant D’après le poème « Si je la vois près d'un ruisseau coulant » de Jean de La Gessée (1551-1596) duquel je ne garde ici que la première strophe Si je la vois près d'un ruisseau coulant, Elle me semble une belle Naïade, Elle me semble une belle Dryade, Si je la vois l'herbe des près foulant. Elle semble une aurore s'il fait jour ; S'il fait nuit, elle semble une étoile, Et l'imagination, comme une voile, Erre dans l'océan de son amour, Jusqu'à de grands rivages fabuleux Poussée par les parfums de sa personne, Sous le soleil bienfaisant qui rayonne Avec douceur, dans le firmament bleu. Tout en elle est mystère et enchantement, Et dans ses yeux, comme dans un dédale, L'esprit se perd et il devient pâle, Dans l'immensité marchant lentement. Quand elle parle, l'amour s'épanouit Dans les cœurs les plus sombres et sauvages, Elle semble un bienheureux rivage Où les pensées errantes vont, la nuit. Et parfois je vois, dans ses yeux ouverts Comme les portes d'un profond abîme, D'immenses palais et de hautes cimes, Des linceuls de neige et des bois verts. Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène |
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
mardi 4 août 2020
Re-Si je la vois près d’un ruisseau coulant
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