RE-effroyables déserts, pleins d'ombre, et de silence D’après le poème « Effroyables déserts, pleins d'ombre, et de silence » de Marin Le Roy de Gomberville (1600-1674) duquel je ne garde ici que la première strophe Effroyables déserts, pleins d'ombre, et de silence, Où la peur et l'hiver sont éternellement ; Rochers affreux et nus où l'on voit seulement Le tonnerre, et les vents montrer leur insolence. On y voit, tard le soir, de hideux reptiles Courir dans le crâne d'un pauvre animal mort Jeté comme une vile épave loin du port Par la mer devenue tout à coup tranquille. Quand il fait jour, on s'y croirait dans une forge Et quand il fait nuit, sous un profond lac glacé, Aucun mirage pour le voyageur lassé Ne reluit dans ces lieux que la mort submerge Comme un flot énorme qui grandit et gronde Et pareille à une terrible inondation ! Le cœur humain y perd toute sa compassion, Et avec ses pensées on y est seul au monde. Les dunes forment une vaste mer immobile Qui n'a pas de ports, mais seulement des écueils, Il n'y a pas de nature et la vie est en deuil Dans ce cimetière ténébreux et tranquille Empli de souvenirs et d'âmes errantes Brûlés par le soleil qui leur bronze la peau, Et où ceux qui ont soif en vain cherchent un peu d'eau Dans le chemin vague des oasis mourantes. Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène |
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
jeudi 6 août 2020
Re-Effroyables déserts, pleins d'ombre, et de silence
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