RE-ô somme doux, somme ami de nature
D’après le poème « Ô somme doux, somme ami de nature » de Jean Godard (1564-1630) duquel je ne garde ici que la
première strophe
Ô
somme doux, somme ami de nature,
Heur
des mortels qui les maux adoucis,
Somme
bénin qui charmes les soucis,
Ô
commun bien de chaque créature,
Tu
rends l’homme plus doux et plus sage,
Tu
guéris doucement les cœurs blessés
Et
tu fais oublier aux délaissés
Leur
solitude, morne rivage ;
Tu
es aussi beau que la mort et l’abîme
Quand
loin de ce monde tu nous bannis,
Et
tu nous sembles toujours infini,
Spectre
consolateur et magnanime
Qui
met son linceul sur les misérables
Fatigués
de la vie et des vivants,
Et
dit au mauvais : « Tu es le suivant »
Pour
que son lit devienne redoutable.
Le
Rêve est ton invisible frère,
Cet
enfant chétif, terrible et charmant,
Qui
distribue la joie et le tourment
Aux
dormeurs résignés et éphémères ;
Dans
les ténèbres de nos demeures
Vous
errez tous les deux comme des rois
De
la consolation et de l’effroi,
En
comptant les souffles et les heures.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
samedi 4 juillet 2020
Re-Ô somme doux, somme ami de nature
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