Ciel magnétique
Le firmament
splendide attire notre âme
Comme un aimant
attire un vil morceau de fer,
Et dans ses
nuages, flots d’une vaste mer,
La voile de l’esprit
se perd malgré sa flamme.
Disciples de la
lyre ou du télescope,
Chercheurs de la
beauté ou de la vérité,
Nous le sondons,
souvent avec témérité,
Afin d’y trouver
un astre ou une trope ;
Il est aussi
empli de mânes que d’étoiles,
Nos yeux sont
éblouis par ses funèbres splendeurs,
Et au-dessus de
lui, tout l’espace songeur
Couvre l’univers
comme un immense voile.
Nos craintes,
nos espoirs, nos vers, nos théories,
Ainsi que des
fumées d’encens vont jusqu’à lui,
L’histoire des
humains tout entière y reluit,
Y doute, y
réfléchit, s’y prosterne et y prie,
L’enfant qui
joue et le sage qui étudie
Y trouvent des
réponses et des enchantements,
Quand le soleil
et quand la lune lentement
Se lèvent et des
mortels semblent les parodies.
Le ciel ! c’est
un sommet et c’est un abîme !
Notre esprit
sans repos pense y trouver son lit,
Il est
hospitalier à tout ce pâlit,
Et ouvre les
portes de sa maison sublime.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
|
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
lundi 20 janvier 2020
Ciel magnétique
Publié par
Mohamed Yosri Ben Hemdène
à
23:56
Libellés :
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