COma extravagant
Souvent, mon âme
que la nuit dompte,
Dans le néant
immobile et sans fin,
Dort comme les
princesses des contes
Que réveille un
baiser ou un parfum.
Mon esprit se
couvre d’un linceul d’ombre
Plus pesant que
tous les cieux réunis,
Le monde, plus
intéressant et sombre,
Montre l’enfer à
cet obscur banni ;
Je marche seul
dans mon propre rêve,
Aveugle et
sourd, sans entendre et sans voir,
De mon lit d’hôpital
je me lève,
Aimant les
chemins compliqués du soir,
La solitude est
mon infirmière,
Elle prend mon
pouls, et aussi mon sang,
Et pour que je
ne voie point la lumière
M’administre des
sédatifs puissants
Et de son poison
emplit mes veines.
Loin de moi-même
je ne puis bouger,
Toute lutte contre
l’abîme est vaine
Et mon cœur n’en
est que plus affligé ;
Dans un sommeil
lourd et sans aurore
Qui engourdit et
le corps et l’esprit,
Il est plus doux
de sombrer encore,
Par les rayons
du jour jamais surpris.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
jeudi 16 janvier 2020
Coma extravagant
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