le deuil d'un exilé
Seul, comme un ours
dans sa tanière,
Dans son modeste
appartement,
Il voit s’envoler
tristement
Les heures aux
ailes de pierre.
Quand le soleil
chez lui entre
Pour le saluer
joyeusement,
Alors il ferme
pieusement
Les fenêtres de
son antre,
Et dans les
pesantes ténèbres
Où il entend un
bruit de fers,
Il songera, dans
son enfer,
À quelque chose
de funèbre,
À ce ciel qui le
sépare
Des êtres qui
lui sont chers,
À l’incommensurable
mer
Dont l’immensité
l’effare,
Au lointain et
beau rivage
Où un sourire
inquiet l’attend,
Aux amis qu’il n’a
pas, au temps
Qui passe et à
ses ravages,
À ses amours, à
ses dettes,
À toutes ses
malédictions,
Et au bonheur,
cette fiction
Qui amuse les
poètes.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
|
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
lundi 18 novembre 2019
Le deuil d'un exilé
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Mon avis sur cet article: