cécité planétaire
Tandis que la Terre gémit et souffre
Et chaque jour tombe dans le gouffre
Comme un homme de fatigue assailli,
Chacun pense à son petit pays
Et à ses limites minuscules,
Comme on pense, la nuit, au crépuscule.
Nos fumées, qui assombrissent le ciel,
Sont des encens qui montent de l’autel
De la Destruction et de l’Ignorance,
Nous continuons notre sombre errance
Que nous appelons progrès, évolution !
La famine décime les nations
La guerre tue, la pollution gronde,
Mais nous sommes les maîtres du monde,
Devant nous la Nature est à genoux,
La rose ? elle s’épanouit grâce à nous,
L’herbe croît en notre nom, les bêtes
Nous craignent, nous triomphons des
tempêtes
Qui à tous nos ancêtres faisaient peur,
Du feu divin nous sommes les voleurs,
Et nos armes sont les plus mortelles.
Et la Terre, comment se porte-t-elle ?
Peu importe ! Nous sommes les plus
forts !
Alors que son destin est notre sort
Et que, tous les jours, à toutes les
heures,
Nous détruisons notre propre demeure.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
samedi 16 novembre 2019
Cécité planétaire
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