les mains du chaos
Le Chaos, grand
abîme
Plus vieux que
la création,
Ténébreux comme
le crime,
Nombreux comme
les nations,
S’épanouit,
terrible rose
Poussant dans l’éternité,
Et contient
toutes les choses
Dans son
immobilité ;
Bête confuse et
énorme
Qui est lion et
qui est ver,
Elle ronge et
déforme
Le tissu de l’univers,
Elle prend notre
monde
Dans ses grandes
mains sans chair
Comme on
prendrait dans l’onde
Un caillou, et
sombre mer
Noie tout ce qui
existe
Dans ses profonds
flots d’airain ;
Rien ici-bas ne
résiste
À cette mer sans
marins.
La Terre à large
poitrine
Craint le chaos
dévorant
Qui est du néant
l’épine,
Et gémit en l’abhorrant.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
jeudi 14 novembre 2019
Les mains du Chaos
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