ténèbres
La vie est un clin
d’œil ancien
Du philosophe
qui pense.
On ferme les
yeux, puis plus rien
Hormis les
ténèbres immenses.
La Mort est une
sombre nuit
Où ne reluit
aucune étoile,
Et qui partout
va et nous suit
Comme le vent
suit la voile,
La jeunesse, la
joie, l’amour,
Dans le ciel
changeant de la vie
Se lèvent, beaux
comme le jour ;
Illusions,
aurores ravies !
La Mort, comme un
oiseau maudit
Ouvre ses deux
ailes sombres,
Et tout ici-bas
s’obscurcit,
Même le berceau
sans ombres,
Même l’enfance,
ce soleil
Qui brille de
toute sa force,
Car dans la nuit
tout est pareil :
Les dormeurs et
ce qui les berce,
Le lit est comme
le tombeau,
Le linceul est
comme le lange,
Le hideux est
semblable au beau,
Et les démons
pareils aux anges.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2091.
samedi 18 mai 2019
Ténèbres
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