nuisance sonore
Ô taisez-vous,
mortels, et laissez-moi penser !
Avec vos faux
accords vous tourmentez mon âme ;
Allez-vous-en
avec vos enfants et vos femmes,
Je n’entends
plus la voix de mon esprit lassé !
Je ne veux qu’un
petit havre sans décibels
Que ne vient
profaner aucune voile
Et où je
demeurerai dans l’ombre des étoiles,
Loin du vain tumulte,
dans le calme immortel !
J’entendrai ma
voix et la voix de la mer ;
Rien d’autre !
seulement ma lyre et les ondes,
Et je mourrai un
jour dans cette paix profonde,
Après avoir
écrit, le soir, mon dernier vers.
J’irai vivre,
sinon, au fond d’un vaste bois,
Seul comme un
ermite, à mille lieues de la ville
Et aimant la
douceur des choses tranquilles,
Bercé par les
oiseaux et par ma propre voix.
Où trouver cet
abri muet et silencieux
Et qui n’existe
pas, hormis dans mes rêves ?
Les humains sont
partout où le soleil se lève,
Même dans les
déserts vastes comme les cieux !
Le monde est sans
merci pour les divins rêveurs !
Car il est l’ennemi
de la solitude
Et semble
maudire nos sombres habitudes
Et nos noirs
rituels qui aux hommes font peur.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2090.
dimanche 19 mai 2019
Nuisance sonore
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