une jupe
Sa petite jupe allait comme une onde
Dans la mer de nos désirs, en rêvant,
Et à ce moment-là un peu de vent
Aurait fait le bonheur de tout le monde.
Elle marchait, superficielle et gaie
Ainsi qu’une colombe du printemps,
Et l’Amour comptait ses pas tout le temps
Dont le bruit nous enchante et nous effraie,
Sa jupe ressemblait à un nuage
Blanc comme son visage et son autel,
Elle était elle-même un peu de ciel
Et nous tourmentait comme un mirage !
Sa jupe était une voile latine,
Elle venait de quelque temple grec
Et elle marchait devant nous avec
Assurance et grâce, la coquine !
Le vent mettait aussi, à vive allure,
Comme un enfant ayant trouvé un jouet,
Tournant tout son être comme un rouet,
Ses doigts invisibles dans sa chevelure,
Les yeux allaient de sa jupe à son âme
Tout en faisant semblant de la voir,
Pareille aux reflets dans les miroirs,
Elle était devenue beaucoup de femmes !
Et alors qu’elle perturbait la nôtre,
Rien ne perturbait sa tranquillité,
Elle battait avec agilité
Le pavé et nos cœurs, ses apôtres !
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
samedi 16 mars 2019
Une jupe
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