anéantissement
Comme une encre
dans l’onde rapide
Qui redevient
aussitôt limpide,
Il me semble que
mon être altier
Dans la vie se
dilue tout entier.
Il s’en va dans
la ville qui remue,
Sur terre, dans
les bois et dans les nues,
Hors de moi,
sans que je puisse le voir,
Comme un vain
reflet dans un grand miroir !
Où vas-tu, mon
esprit ? esprit qui erre
Appesanti de ses
lourdes chimères
Et de ses
magnifiques illusions ?
Tu t’en vas,
frêle comme une vision,
Pareil à un
chien cassé, dans les ruelles,
Des hommes et
des bêtes cruelles
Te cachant, ô
toi le pestiféré,
Frappé à coups
de pied et abhorré,
Vivante et
ténébreuse pourriture
Qui cherche en
vain quelque nourriture
Dans les
pénombre impure des chemins
Qui vont comme
lui, sans but et sans fin !
De tout ici-bas
mon âme est lasse,
Lentement, tout
mon être s’efface,
Éphémère dessin
fait au crayon,
Voilé d’ombres
ou voilé de rayons,
Ces deux néants
incommensurables !
Comme une figure
sur le sable,
Le vent emporte
loin de l’univers
Son essence qui
lentement se perd
Et avec célérité
voyage
Dans les
gouffres noirs et les nuages.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
|
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
dimanche 17 mars 2019
Anéantissement
Publié par
Mohamed Yosri Ben Hemdène
à
19:45
Libellés :
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