Deux êtres et une leçon
La vaste rue
ouvrait son aile de chimère.
Le petit-fils
était avec son grand-père,
L’un fort jeune,
l’autre fort vieux, tous les deux
Faisant de
petits pas fort charmants et hideux,
L’un peinait à
marcher, l’autre marchait à peine ;
Etrange
allégorie de la vie humaine :
La faiblesse
allant avec la fragilité !
Le vieux et le
petit, joyeux et maussades,
Etaient un seul
être pour mon cerveau malade,
Un centaure
bizarre, une difformité,
Une aberration
et une énormité !
Ce monstre de l’enfance
et de la vieillesse,
Cette chose,
marchaient donc, et avec tendresse
Je suivais leurs
mouvements maladroits et lents.
Il me fut
rappelé par un hasard violent
Que l’homme est
un peu de verre qu’un rien casse,
Que nous passons
comme cette allégorie passe
Et qu’en vain
nous cherchons, dans les flots sans remords,
Un rivage
tranquille ou un tranquille port.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
mardi 25 décembre 2018
Deux êtres et une leçon
Publié par
Mohamed Yosri Ben Hemdène
à
00:59
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