UNE errance
Le jour se
frotte les yeux et se lève,
Et je marche
dans le noir de tes yeux
Plus beau que le
soleil et plus radieux,
Comme le rêveur
dans son propre rêve ;
Sous les rayons
tombés de ta personne
Comme une
abondante pluie d’amour,
Tel un enfant,
je folâtre et je cours,
Epris de tout ce
qui chante et rayonne ;
Dans les flots
de ta vaste chevelure
Je vais comme un
intrépide marin
En cherchant le
port béni et lointain,
Près de toi et
loin de la nature,
Et j’erre dans
les chemins magnifiques
De ton capiteux et
divin parfum,
Qui dans le
firmament montent sans fin
Et conduisent
aux ports béatifiques !
Je ne sais où je
vais, comme la voile
Que le vent
jette dans les flots hagards,
Mais dans le
ciel noir, ton radieux regard
Brillera pour
moi comme une étoile.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
|
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
lundi 31 décembre 2018
Une errance
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Mon avis sur cet article: