ciel de nuit
La lune s’endort
dans son lit radieux,
Bercée doucement
par tous les vents pâles,
La nuit est
ténébreuse et fatale
Et le ciel est
aussi noir que tes yeux.
Je vais secouer
l’arbre épais du ciel
Jusqu’à ce qu’il
en tombe des étoiles,
Je vais faire
errer ma petite voile
Dans les flots
de l’océan éternel,
Je vais gravir
les nuages tout blancs
Jusqu’à
atteindre ton beau visage,
Je vais marcher
sur de brillants rivages
Emplis de mes
mornes rêves tremblants
Que je
chercherai, pareil à l’enfant
Qui fait tous
les jours un long voyage
Pour trouver
quelques menus coquillages
Et les montrer à
tous, l’air triomphant !
Je nagerai dans
le ciel infini
Dont les blancs
nuages sont les ondes,
Et j’irai jusqu’à
la fin du monde
En cherchant de
tes yeux le port béni,
Je jetterai l’ancre
loin de l’univers,
Quelque part, au
hasard des tempêtes,
Et nous vivrons
avec de douces bêtes,
Ensemble et
seuls dans les abîmes verts !
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2091.
mardi 11 décembre 2018
Ciel de nuit
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