flottement
Maintes fois, il
m’a semblé que j’erre
Dans le vieux
sentier de mes propres jours,
Que ma vie est
une mer étrangère
Qui me noie et m’emporte
sans retour,
Que je marche
dans un grand mirage,
Environné des
sables du désert,
Après avoir
perdu mon courage
Comme un sou
neuf dans les dunes se perd !
J’ai vu les
vagues lourdes, inclémentes,
S’ouvrir pour
moi comme d’étranges fleurs
Dont le parfum m’enivre
et me tourmente,
Et la mer, comme
un linceul énorme,
S’appesantir sur
ma pâle douleur
Et tomber de mes
yeux comme une larme.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2091.
vendredi 7 décembre 2018
Flottement
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